Ile de Sainte-Marie (Nosy Boraha)

image
image
image
image
image
image
image
image
image
image
image
image

Sainte-Marie : une île, un jardin, une histoire

L’île Sainte-Marie offre de belles plages, une végétation exubérante comme les champs de vanille, girofle, cannelle, des palétuviers et des orchidées. L’île Sainte-Marie est un lieu favorable pour faire de la plongée et surtout pour observer les baleines à bosses pendant leur saison de migration de juillet à septembre.

ETHNIE

  • Betsimisaraka
    Les Betsimisaraka, établis sur la côte Est, sont des marins et pêcheurs expérimentés.

Situation géographique :

  • Sainte-Marie se situe à 1 km au large de la Côte Est de Madagascar, dans la région d’Analanjirofo. De forme très allongée, l’île mesure 58 km de long sur une moyenne de 5 km de large. Le point culminant est à 114 mètres d’altitude. Des kilomètres de plages de sable fin blanc longent ses côtes entourées d’une barrière naturelle de corail. L’on apprécie ses nombreuses baies paradisiaques : les baies d’Antongil et de Tintingue ont été des repaires de pirates des mers du Sud.
    Sainte-Marie compte près de 30 000 habitants. C’est un petit archipel constitué de la “Grande Terre” dont le chef-lieu est Ambodifotatra, et de 7 îlots : l’îlot Madame, île aux Forbans, île aux Baleineaux, 3 îlots aux Sables et île aux Nattes.
    Sainte-Marie a connu un important métissage linguistique et culturel. Le dialecte Saint-Marien est un savant mélange de Malagasy et français. Vous serez conquis par le sens de l’hospitalité de la population locale.

Climat :

  • Le climat tropical à Sainte-Marie se caractérise par une alternance régulière soleil/pluie et 3 saisons marquées :
    - Une saison chaude de janvier à avril
    - Une saison tempérée et humide de mai à août
    - Une saison douce et sèche de septembre à décembre
    - La température varie entre 20° et 30°C.

Rejoindre Sainte-Marie :


  • -Par voie aérienne avec Madagascar Airlines : www.madagascarairlines.com
    -Par voie maritime, plusieurs compagnies maritimes assurent la navette entre la Grande Île de Madagascar et l’île de Sainte-Marie. Il est conseillé de faire la traversée le matin

    Depuis l’embarcadère de Soanierana Ivongo (1h30 de traversée)
    Melissa Express : +261 34 08 987 33 / +261 34 90 918 03
    Gasikara Be : +261 34 80 769 04 / +261 34 45 210 60
    Cap d”Ambre : +261 32 95 130 74 / +261 32 44 739 59
    Depuis Mahambo (entre 3h et 4h de traversée) :
    El Condor Blue Marine : +261 38 36 784 40 / +261 34 90 748 42
    Depuis Foulpointe
    Ariane Express : +261 34 08 987 33 / +261 34 90 918 03

Se déplacer à Sainte-Marie :


  • - En taxi : l’association des Taxis villes de Sainte-Marie est membre de l’Office régional du Tourisme et pratique des tarifs standard.
    - En tuk tuk ou cyclo-pousse
    - En pirogue pour accéder à l’île aux Nattes
    - En quad, moto, scooter, VTT pour découvrir l’île suivant ses envies

En cas d’urgence :

  • L’île Sainte-Marie dispose d’une structure hospitalière, d’un service d’évacuation d’urgence (voir “Infos pratiques / numéros d’Urgence”). Il est toutefois souhaitable d’établir une police d’assurance “assistance rapatriement” en cas de besoin.

Histoire de Sainte-Marie

image

Histoire de Sainte-Marie

En 1503, des navigateurs portugais découvrent l’île le jour de l’Assomption, juste après avoir échappé à un naufrage, d’où son nom premier de Santa Maria, en l’honneur de la Vierge. De 1685 à 1720, les pirates prennent possession de Sainte-Marie. Plus d’un millier feront escale à Saint Mary’s Bay dont les célèbres John Avery, Christophe Condent, Thomas Tew, William Kidd, et Olivier Le Vasseur dit La Buse, arrêté au large de Sainte-Marie et pendu à l'Île Bourbon. On retrouve encore bon nombre d’épaves au large d’Ambodifotatra, la capitale de Sainte-Marie.
Vers 1592, un navire hollandais fait escale à Sainte-Marie pour s’y ravitailler. Le commandant nommera l’île “île d’Ibrahim” (Nosin’Iborahimo en malgache), d’où son deuxième nom de Nosy Boraha.
Si l’histoire de la piraterie a fait la réputation de l’île, aujourd’hui c’est un havre de paix paradisiaque.
Le Roi Ratsimilaho (1710-1750) est le confédérateur des Betsimisaraka. Premier métis de la côte Est de Madagascar, il était le fils de Thomas Tew, l’un des pirates les plus riches de l’île et qui avait épousé une princesse malgache. Chef charismatique, il fit promettre à son héritière, sa fille Betty, de maintenir la paix en sollicitant l’aide protectrice des Français. L’Acte de donation de l’île de Sainte-Marie à la France fut signé le 30 juillet 1750 à l’îlot Madame.
En 1818, commence le peuplement de l’île par des colons réunionnais.
En 1837, l’arrivée du Révérend Père Pierre Dalmond marque le début de l’évangélisation à Madagascar, concrétisée par la construction de la première Église catholique de la Grande Île.
L’île de Sainte-Marie est restée française jusqu’à l’Indépendance de Madagascar en juin 1960. Tous les Saint-Mariens nés avant cette date sont reconnus comme étant de nationalité française. Pour les autres, le privilège de la double nationalité a été supprimé en 1972 à la fin du mandat de Tsiranana, premier Président de la République malgache.

L’île jardin

image

Sainte-Marie est une île paradisiaque de l’Océan Indien, appréciée pour sa nature verdoyante, ses forêts primitives, ses espèces florales, ses cascades et piscines naturelles, ses fonds marins et ses baleines à bosse qui reviennent chaque année dans les eaux chaudes pour se reproduire : un spectacle fascinant !
Grâce à son micro-climat constant, les différentes cultures prolifèrent : girofle, cannelle, vanille, café, poivre… Le caractère insulaire de Sainte-Marie et l’écosystème favorisé par le sol corallien favorisent le maintien d’une faune et d’une flore endémiques dans leur habitat naturel, dont les célèbres lémuriens et l’orchidée dite “Reine de Madagascar”.

Le rêve aquatique

Protégée des requins par sa barrière naturelle de corail, Sainte-Marie est l’endroit idéal pour profiter de ses eaux turquoise. Vous serez impressionné par la richesse de ses fonds marins.

image

Safari baleine

Entre juillet et septembre, l’hiver austral, les baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) quittent les eaux froides de l’Antarctique pour opérer une danse prénuptiale dans les eaux chaudes au large de Sainte-Marie. Pendant 3 mois, elles s’adonnent à des joutes amoureuses, effectuant d’incroyables bonds au-dessus de l’eau, jusqu’à nous attendrir avec la naissance des baleineaux. Une expérience inoubliable à vivre absolument ! Les baleines à bosse peuvent atteindre jusqu’à 16 mètres de long et vivre jusqu’à 60 ans environ.

image

Plongée et snorkeling

Nul besoin d’être un plongeur émérite pour apprécier la diversité biologique de l’île. Équipé d’un masque, d’un tuba et de palmes, vous aurez le loisir d’admirer la richesse sous-marine de l’île. Nous conseillons le site dit les “îlots aux sables” : place à l’émerveillement !
Pour les plongeurs, à ne pas rater, les vestiges du navire pirate Serapis, qui a sombré en 1781 : on y retrouve encore des canons, une ancre impressionnante par sa taille et des bouteilles de rhum.

image

Pêche

Traîne côtière, palangrotte, traîne au large, surfcasting, pêche sportive, pêche au gros : faites votre choix ! Les eaux de Sainte-Marie sont poissonneuses et les espèces sont variées : thazars, dents de chien, thons jaunes ou blancs, bonites et wahoos, grands marlins bleus, espadons voiliers, dorades coryphènes, carangues ignobilis et à points bleus, cabots chinois, raies, capitaines, mérous et barracudas.

À visiter

image

Piscines naturelles

Les piscines naturelles au Nord de l’île de Sainte-Marie constituent un lieu magique. Ces bassins d’eau de mer d’une centaine de mètres de long sont créés par une barrière rocheuse contre laquelle s’écrasent les vagues. La piscine naturelle d’Antsarirakelitry est un lieu sacré où l’on jette des pièces de monnaie en y déposant un vœu. La piscine d’Antsarirabe est propice à la baignade.

image

Baie d’Ampanihy

La Baie d’Ampanihy est le point de départ d’une balade en pirogue traditionnelle à travers une immense mangrove préservée. C’est un endroit magique : une longue plage de sable blanc et un lagon aux eaux turquoise. Ici, hérons et aigrettes débusquent crabes et petits poissons. La nature est reine et source d’émerveillement.

image

Cascade d’Antanandava et forêt d’Ikalalao

À une dizaine de kilomètres de la ville d’Ambodifotatra, la cascade d’Antanandava est un havre de tranquillité, un lieu préservé et encore un peu sauvage.
La forêt d’Ikalalao fait partie des trois massifs forestiers de Sainte-Marie avec Ampanihy et la forêt d’Ambohidena. On y accède près de la cascade d’Antanandava. Le parcours est vallonné offrant de magnifiques vues panoramiques. Véritable sanctuaire des reptiles, elle abrite le plus petit et le plus gros caméléon du monde : le Brookesia minima et le grand Caméléon Parsoni.

image

Îlots aux Sables

Les îlots aux Sables sont trois îlots coralliens à 4 km de la côte Est de Sainte-Marie. Constitués de sable, ils accueillent toutes sortes de coquillages. On y accède en pirogue traditionnelle. Ces îlots représentent un site idéal pour la plongée sous-marine. Il s’agit cependant de respecter les “fady” (tabous), selon les coutumes locales, à savoir il est interdit d’y venir les mardis et jeudis, d’y apporter du porc et du raphia.

image

Île aux Nattes

L’île aux Nattes se situe à l’extrême sud de Sainte-Marie. Avec une superficie de 2,8 km2, cette île est célèbre pour sa biodiversité marine et terrestre, son lagon et ses plages de sable blanc. On y accède uniquement en pirogue ou par bateau. Sur place, on y circule à pied ou en vélo, quelques deux-roues motorisés. La végétation tropicale y est abondante et généreuse : rizières, cocotiers, manguiers, ananas, badamiers, orchidées et vanille… L’îlot doit son nom à un arbre endémique, le « nato ».

image

Cimetière Saint-Pierre, île aux Forbans, îlot Madame

Du XVIIe au XVIIIe siècle, un millier de corsaires auraient résidé sur l’île de Sainte-Marie, devenue le repaire des brigands des mers. L’on retrouve le cimetière Saint-Pierre dit “des Pirates” situé face à l’île aux Forbans. Ce site est chargé d’histoire, il nous rappelle tous ces contes d’aventures et de flibusterie mettant en scène tantôt les pirates, brigands des mers qui raptent tout sur leur passage, tantôt les corsaires qui attaquaient “légalement” les navires de commerce ennemis, tantôt les flibustiers, les écumeurs de la mer plus au moins corsaires et pirates. Les sépultures sont construites en pierre, poudre de corail et blancs d'œufs, un savant mélange résistant qui a fait fi au fil des années. Toutefois, les vestiges sont difficiles à déchiffrer, ayant subi les passages fort destructeurs de cyclones comme celui de 1927. Aujourd’hui, le cimetière Saint-Pierre et sites alentour font l’objet d’une reconstitution historique pour asseoir l’empreinte si singulière des pirates à Sainte-Marie.
L’île aux forbans servait de base pour le partage des butins. En hauteur, on distingue une ruine en forme d’arc de cercle. Le mystère reste encore entier sur l’usage de ce repère architectural.
Les pirates organisaient leur assaut en hissant le Jolli Roger, leur drapeau noir emblématique, puis envoyaient des canons. On retrouve des épaves au niveau de l’îlot Madame. Armés et manipulant avec dextérité sabres et haches, les équipages assaillis avaient peu de chance de s’en sortir. Les riches butins étaient vite à leur portée et partagés entre eux suivant des codes bien établis. On prête volontiers aux pirates, des équipages d’hommes, une personnalité à la fois sanguinaire et libertaire, ils ont inspiré et inspirent encore bon nombre de contes et légendes, films et aventuriers…

image

Première église catholique d’Ambodifotatra

La religion catholique est la principale religion pratiquée par les insulaires. La première église catholique construite en pierre de Madagascar fut d’ailleurs érigée à Sainte-Marie, sur la colline qui domine la Baie et face à l’îlot Madame. Le Révérend Père Pierre Dalmond (1800-1847) s’installe sur l’île en 1837. Premier évêque et vicaire apostolique de Madagascar, il est enterré sous l’autel de l’église d’Ambodifotatra construite en 1857. L’édifice fait partie du patrimoine de l’Etat de Madagascar.

image

Le vieux fort

Bâti au sommet de la colline d’Ambodifotatra, il est investi par l’armée malgache. On peut toutefois voir ses fortifications et le portail surmonté d’un fronton sculpté. Ce fort a servi de prison à l’époque où l’île de Sainte-Marie accueillait les bagnards.

image

Artisanat d’Ambatoroa

Le savoir-faire artisanal est un des piliers du patrimoine culturel de Sainte-Marie. Nous conseillons de visiter le village d’Ambatoroa au Nord de l’île où se réunissent des villageoises talentueuses. Une bonne manière de joindre la découverte à l’achat de souvenirs faits main avant de rejoindre la Grande Île !

Guidothèque

Toutes les informations touristiques pour bien préparer
votre voyage et vous faciliter la découverte de Madagascar.

book-tana-guide-officiel

Les cookies nous permettent de personnaliser votre expérience web sur ce site et orienter le contenu vers vos centres d'intérêt. En savoir plus